« Le vieux piano de la plage
ne joue qu’en fa, quand fatigué
Le vieux piano de la plage possède un la, qui n’est pas gai
Un si cassé qui se désole
Un mi fané qui le console
Un do brûlé par le grand soleil du mois de juillet
Mais quand il joue pour moi les airs anciens que je préfère
Un frisson d’autrefois
M’emporte alors dans l’atmosphère
D’un grand bonheur dans une petite chambre
Mon jolie coeur du mois de septembre
Je pense encore encore à toi
Do mi si la
Le vieux piano de la plage ne joue qu’en sol en solitude. Le vieux piano de la plage à des clients dont l’habitude Est de danser samedi dimanche. Les autres jours seuls sur les planches Devant la mer qui se souvient il rêve sans fin… C’est alors que je sors tout courbatu De ma cachette que soudain dehors tremblant, ému, Devant lui je m’arrête Et c’est inouï tout ce que je retrouve Comme cette musique jolie m’éprouve Me fait du mal me fait du bien Je n’en sais trop rien
Adieu, adieu piano tu sais combien peuvent être cruelles Ces notes que tu joues faux mais dans mon coeur ouvrant ses ailes S’éveillent alors la douce rengaine De mon heureux sort ou de mes peines. Lorsque tu tapes, tapes, toute la semaine mais le samedi Quand les jeunesses débarquent Tu sais alors brigand de la plage Que ton souvenir les marque Et qu’un beau soir passé le bel âge
Un autre que moi devant la piste S’arrêtera là, et sera triste En écoutant, le coeur battant L’air d’ses vingt ans »
En collaboration avec le Festival d’Opéra du Québec, TFO (une station canadienne de langue française éducative et culturelle
de la télévision publique)
fait connaître l’opéra au public en l’invitant à essayer un nouvel instrument interactif,
jamais vu auparavant….
Un clavier géant animé par les pieds…des artistes d’opéra
qui chantent les notes correspondantes
aux diverses touches…