Oh la la la vie en rose Le rose qu’on nous propose D’avoir les quantités d’choses Qui donnent envie d’autre chose Aïe, on nous fait croire Que le bonheur c’est d’avoir De l’avoir plein nos armoires Dérisions de nous dérisoires car
Foule sentimentale On a soif d’idéal Attirée par les étoiles, les voiles Que des choses pas commerciales Foule sentimentale Il faut voir comme on nous parle Comme on nous parle
Il se dégage De ces cartons d’emballage Des gens lavés, hors d’usage Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige Des désirs qui nous affligent On nous prend faut pas déconner dès qu’on est né Pour des cons alors qu’on est Des Foules sentimentales Avec soif d’idéal Attirées par les étoiles, les voiles Que des choses pas commerciales Foule sentimentale Il faut voir comme on nous parle Comme on nous parle
On nous Claudia Schieffer On nous Paul-Loup Sulitzer Oh le mal qu’on peut nous faire Et qui ravagea la moukère Du ciel dévale Un désir qui nous emballe Pour demain nos enfants pâles Un mieux, un rêve, un cheval
Foule sentimentale On a soif d’idéal Attirée par les étoiles, les voiles Que des choses pas commerciales Foule sentimentale Il faut voir comme on nous parle Comme on nous parle
Abderhamane, Martin, David Et si le ciel était vide Tant de processions, tant de têtes inclinées Tant de capuchons tant de peur souhaitées Tant de démagogues de Temples de Synagogues Tant de mains pressées, de prières empressées Tant d’angélus Ding Qui résonne Et si en plus Ding Y’a personne….
Abderhamane, Martin, David Et si le ciel était vide Il y a tant de torpeurs De musiques antalgiques Tant d’anti-douleurs dans ces jolis cantiques Il y a tant de questions et tant de mystères Tant de compassions et tant de révolvers Tant d’angélus Ding Qui résonne Et si en plus Ding Y’a personne….
Arour hachem, Inch Allah Are Krishhna, Alléluia Abderhamane, Martin, David Et si le ciel était vide Si toutes les balles traçantes Toutes les armes de poing Toutes les femmes ignorantes Ces enfants orphelins Si ces vies qui chavirent Ces yeux mouillés Ce n’était que le vieux plaisir De zigouiller Et l’angélus Ding Qui résonne Et si en plus Ding Y’a personne…..
« Laisse tous ces petits riens qui font des bleus au cœur Ces chagrins qui dévorent l’âge de la pudeur s’en iront Dans un mois dans une heure, dans un mois dans une heure Ne vieillis pas avant que le soleil ne meure Car si la vie prend juste un peu de fraîcheur, elle ne donne
Pas que des bleus au cœur, pas que des bleus au cœur »