Cette chanson a été interprétée avec émotion
par Eddy de Pretto
lors de la Cérémonie Hommage
aux victimes des attentats du 13 Novembre 2015.
C’est Gilbert Bécaud qui l’a chantée la première fois
Je trouve qu’on oublie un peu trop Bécaud !
Qu’elle est lourde à porter l’absence de l’ami
L’ami qui tous les soirs venait à cette table
Et qui ne viendra plus, la mort est misérable
Qui poignarde le cœur et qui te déconstruit
Il avait dit un jour « lorsque je m’en irai
Vers les lointains pays, au-delà de la terre
Vous ne pleurerez pas, vous lèverez vos verres
Et vous boirez pour moi à mon éternité »
Dans le creux de mes nuits, bien sûr, je voudrais bien
Boire à son souvenir pour lui rester fidèle
Mais j’ai trop de chagrin et sa voix qui m’appelle
Se plante comme un clou dans le creux de ma main
Alors je reste là, au bord de mon passé
Silencieux et vaincu, pendant que sa voix passe
Et j’écoute la vie s’installer à sa place
Sa place qui pourtant demeure abandonnée
La vie de chaque jour aux minuscules joies
Veut remplir à tout prix le vide de l’absence
Mais elle ne pourra pas, avec ses manigances
Me prendre mon ami pour la seconde fois
Elle est lourde à porter, l’absence de l’ami
Elle est lourde, l’absence de l’ami






