« Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l’astre irise
C’est l’heure exquise… »
Paul Verlaine

22 mercredi Jan 2025
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27 mercredi Mar 2024
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« L’agneau cherche l’amère bruyère,
C’est le sel et non le sucre qu’il préfère,
Son pas fait le bruit d’une averse sur la poussière.
Quand il veut un but, rien ne l’arrête,
Brusque, il fonce avec de grands coups de sa tête,
Puis il bêle vers sa mère accourue inquiète…
Agneau de Dieu, qui sauves les hommes,
Agneau de Dieu, qui nous comptes et nous nommes,
Agneau de Dieu, vois, prends pitié de ce que nous sommes.
Donne-nous la paix et non la guerre,
Ô l’agneau terrible en ta juste colère.
Ô toi, seul Agneau, Dieu le seul fils de Dieu le Père. »

09 samedi Juil 2022
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« Je ne crois plus au langage des fleurs
Et l’Oiseau bleu pour moi ne chante plus.
Mes yeux se sont fatigués des couleurs
Et me voici las d’appels superflus.
C’est, en un mot, la triste cinquantaine.
Mon âge mûr, pour tous fruits tu ne portes
Que vue hésitante et marche incertaine
Et ta frondaison n’a que feuilles mortes !
Mais des amis venus de l’étranger, —
Nul n’est, dit-on, prophète en son pays —
Du moins ont voulu, non encourager,
Consoler un peu ces lustres haïs.
Ils ont grimpé jusques à mon étage
Et des fleurs plein les mains, d’un ton sans leurre.
Souhaité gentiment à mon sot âge
Beaucoup d’autres ans et santé meilleure,
Et comme on buvait à ces vœux du cœur
Le vin d’or qui rit dans le cristal fin.
Il m’a semblé que des bouquets, en chœur,
S’élevaient des voix sur un air divin ;
Et comme le pinson de ma fenêtre
Et le canari, son voisin de cage.
Pépiaient, gaiement, je crus reconnaître
L’Qiseau bleu qui chantait dans le bocage. »
‘Paul Verlaine

Dans quelques jours, je vais partir
loin de la ville….
Là où tant de souvenirs
emplissent mon coeur.
Ce n’est pas le Sud…..
mais j’adore cette chanson !
Je viendrai
De temps en temps
vous faire un p’tit coucou…
Bel été à tous et toutes !
Prenez soin de vous !
23 samedi Avr 2022
Le ciel est, par-dessus le toit,
Si bleu, si calme !
Un arbre, par-dessus le toit,
Berce sa palme.
La cloche, dans le ciel qu’on voit,
Doucement tinte.
Un oiseau sur l’arbre qu’on voit
Chante sa plainte.

Mon Dieu, mon Dieu, la vie est là
Simple et tranquille.
Cette paisible rumeur-là
Vient de la ville.
Qu’as-tu fait, ô toi que voilà
Pleurant sans cesse,
Dis, qu’as-tu fait, toi que voilà,
De ta jeunesse ?
Paul Verlaine
02 samedi Mai 2020
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25 mercredi Mar 2020
01 vendredi Nov 2019
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Fra Angelico – 1423-1424

La Toussaint, Émile Friant(1863-1932)

15 mardi Jan 2019
Posted in C'EST DANS L'AIR, SUR CES MOTS ....
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« Sur ce, très chère, adieu. Car voilà trop causer,
Et le temps que l’on perd à lire une missive
N’aura jamais valu la peine qu’on l’écrive. »Paul Verlaine, Fêtes galantes,
1869
20 jeudi Août 2015
Posted in C'EST DANS L'AIR
Les roses étaient toutes rouges
Et les lierres étaient tout noirs.
Chère, pour peu que tu ne bouges,
Renaissent tous mes désespoirs.
Le ciel était trop bleu, trop tendre,
La mer trop verte et l’air trop doux.
Je crains toujours, – ce qu’est d’attendre !
Quelque fuite atroce de vous.
Du houx à la feuille vernie
Et du luisant buis je suis las,
Et de la campagne infinie
Et de tout, fors de vous, hélas !
Paul VERLAINE (1844-1896)
25 samedi Avr 2015
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« Une mouette rieuse peut-elle consoler un saule pleureur ? »
Sylvain Tesson
« L’étang reflète,
Profond miroir,
La silhouette
Du saule noir
Où le vent pleure… »
Paul Verlaine
« Ce saule-là je l’aime, comme un homme.
Est-il tordu, troué, souffrant et vieux !
Sont-ils crevés et bossués, les yeux
Que font les nœuds dans son écorce !
Est-il frappé dans sa vigueur et dans sa force !
Est-il misère, est-il ruine,
Avec tous les couteaux du vent dans sa poitrine,
Et, néanmoins, planté au bord
De son fossé d’eau verte et de fleurs d’or,
À travers l’ombre et à travers la mort,
Au fond du sol, mord-il la vie, encor !
Un soir de foudre et de fracas,
Son tronc craqua,
Soudainement, de haut en bas. »
Émile Verhaeren (1855-1916)
Les grands saules chantent
Mêlés au ciel
Et leurs feuillages sont des eaux vives
Dans le ciel
Le vent
Tourne leurs feuilles
D’argent
Dans la lumière
Et c’est rutilant
Et mobile
Et cela flue
Comme des ondes.
On dirait que les saules coulent
Dans le vent
Et c’est le vent
Qui coule en eux.
C’est des remous dans le ciel bleu
Autour des branches et des troncs
La brise chavire les feuilles
Et la lumière saute autour
Une féerie
Avec mille reflets
Comme des trilles d’oiseaux-mouches
Comme elle danse sur les ruisseaux
Mobile
Avec tous ses diamants et tous ses sourires.
Hector de Saint-Denys Garneau, ( 1937)
Week-end du 20 avril en Bresse Jurassienne.