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« Il est brutal et bruyant.
Je me lève avec peine,
je m’habille avec lassitude,
je sors avec regret,
et chaque pas,
chaque mouvement,
chaque geste,
chaque parole,
chaque pensée me fatigue
comme si je soulevais un écrasant fardeau.

Mais quand le soleil baisse,
une joie confuse,
une joie de tout mon corps m’envahit.
Je m’éveille,
je m’anime.
A mesure que l’ombre grandit,
je me sens tout autre,
plus jeune,
plus fort,
plus alerte,
plus heureux.
Je la regarde s’épaissir
la grande ombre douce tombée du ciel :
elle noie la ville,
comme une onde insaisissable
et impénétrable,
elle cache, efface, détruit les couleurs,
les formes,
étreint les maisons,
les êtres, les monuments
de son imperceptible toucher.
Alors j’ai envie de crier de plaisir
comme les chouettes,
de courir sur les toits comme les chats ;
et un impétueux,
un invincible désir d’aimer s’allume dans mes veines. »
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Magnifique poème et l’idée de la photo est bien trouvée! Superbe.
Douce soirée, Monett.
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Joli texte.
Merci Monett.
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Le mannequin en a plein les pattes, en a marre de se mettre en avant pour que les autres vendent des vêtements sur son dos… Yenamarre ! 😉
Belle trouvaille : texte et photo.
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Bonsoir Monett, la fatigue décrite comme ceci, devient poème et étrangement me parle. J’aime bisous MTH
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