……et je suis apaisé.
Victor Hugo
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La rose épanouie et toute grande ouverte,
sortant du frais bouton comme d’une urne ouverte,
charge la petitesse exquise de sa main.
quand l’enfant, allongeant ses lèvres de carmin,
fronce, en la respirant, sa riante narine,
la magnifique fleur, royale et purpurine,
cache plus qu’à demi ce visage charmant,
si bien que l’œil hésite, et qu’on ne sait comment,
distinguer de la fleur ce bel enfant qui joue,
et si l’on voit la rose, ou si l’on voit la joue.
Victor Hugo (1802-1885)