Maman ! le p’tit bateau qui va sur l’eau a-t-il des jambes ?
Mais oui mon gros bêta s’il n’en avait pas il ne marcherait pas ! Allant droit devant lui Il fera le tour du monde !
Maman ! celui là il est calme tangue un peu… et berce doucement ! Attaché il ne va pas faire le tour du monde !…
Fiston ! Quand le monsieur va prendre les jambes à son cou Le bateau va faire le tour du monde Et comme la terre est ronde Il reviendra Pour sa prochaine sieste !
Chaud… chaud… depuis des jours… L’herbe est sèche Plus d’humidité ! La vie est difficile Pour certains… Un conseil entendu : Traverser la rue ! Doucement… Difficilement….
Voilà !C’est fait !
Oh ! espoir ! Voilà une solution ! De l’eau ! de l’eau !
« Et oui ! Je le sais bien ! Je n’emporterai rien, Pas même l’ombre d’un nuage. Mais qu’elle est belle, dans ma main, Cette fraise sauvage ! » Maurice Carême
« Les fraises sur le plat de blanche porcelaine gardent la fraîche odeur de l’aube sur la plaine, des branches, de la mousse et des sources glacées. Sur la nappe j’ai mis ton bouquet de pensées et tandis que les yeux pensifs tu te recueilles, ce soir grave, je vois glisser entre les feuilles la lune comme dans les vieilles élégies. Un souffle tiède et pur caresse les bougies et berce la glycine et les roses blafardes et la tonnelle. Prends des fraises. Tu regardes au champagne doré le sucre se dissoudre ; le temps sur nos cheveux verse du sucre en poudre et j’aurai quelque jour de larges mèches blanches. Mais qu’importe ! ce soir vers moi si tu te penches sans crainte de l’automne et des feuilles rougies et si pour mes baisers tu souffles les bougies. »
Un boucher chassait un chien de sa boutique lorsqu’il aperçut un billet de 10 £ et un mot dans la gueule du chien, sur lequel était écrit : « Huit côtelettes d’agneau, s’il vous plaît. »
Étonné, il prit l’argent, mit un sac de côtelettes dans la gueule du chien et ferma rapidement la boutique.
Il suivit le chien et le regarda attendre le feu vert. Le chien regarda alors des deux côtés avant de traverser la rue au trot jusqu’à un arrêt de bus.
Le chien consulta ensuite les horaires de bus assis sur le banc.
Lorsqu’un bus arriva, il fit le tour du bus, leva les yeux vers le numéro et monta à bord.
Le boucher le suivit, complètement médusé ! Alors que le bus s’éloignait vers la banlieue, le chien regarda par la fenêtre pour admirer le paysage.
Au bout d’un moment, il se dressa sur ses pattes arrière pour appuyer sur la sonnette « stop », puis le boucher le suivit.
Le chien s’approcha d’une maison et laissa tomber son sac sur le perron en aboyant sans cesse.
Pas de réponse.
Il redescendit le chemin, prit un grand galop et se jeta – boum ! – contre la porte.
Il répéta l’opération encore et encore.
Toujours pas de réponse.
Il s’éloigna alors Il a sauté sur un mur, a fait le tour du jardin, a aboyé à plusieurs reprises à une fenêtre, a sauté et a attendu devant la porte d’entrée.
Finalement, un tout petit gars a ouvert et s’est mis à jurer et à crier après le chien.
Le boucher a accouru en hurlant : « Mais qu’est-ce que tu fous ? Ce chien est un génie !»
Le propriétaire a répondu : « Un génie ? Un génie ?. C’est la deuxième fois cette semaine qu’il oublie ses foutues clés ! »
Ne soyez pas trop exigeant avec votre chien… Il pourrait se vexer ! MDR…..