Ce changement d’heure perturbe… Même les chaussettes font des siennes !
Faire des siennes La signification de cette expression est restée la même depuis le XVIIIe siècle ! Saint-Simon et Voltaire furent les premiers à la coucher sur papier bien qu’on suppose que sa trace orale puisse être remontée jusqu’au début de la Renaissance, au XVe. Elle viendrait d’une expression populaire « faire des farces siennes » désignant la conduite anormale d’un individu.
L’asperge est parfois appelée « l’aristocrate du potager » en raison de son élégance et de son goût raffiné mais aussi à cause de son prix !
« C’est joli, les asperges; C’est gai ; on dirait la carte de visite du printemps apportée dans une assiette Et quel aliment sain et léger ! « Charles Monselet
Quelques flocons sur le sol Larmes de pluie Gouttelettes de rosée Ciel grisé Nuages étirés Soleil caché Un temps incertain Premiers jours de printemps !
« Y’a la nature qu’est tout en sueur Dans les hectares y’a du bonheur, c’est l’printemps Y’a des lilas qu’ont même plus l’temps De s’faire tout mauves ou bien tout blancs, c’est l’printemps Y’a du blé qui s’fait du mouron Les oiseaux, eux, ils disent pas non, c’est l’printemp
Y’a nos chagrins qu’ont des couleurs Y’a même du printemps chez l’malheur Y’a la mer qui s’prend pour Monet Ou pour Gauguin ou pour Manet, c’est l’printemps
Y’a des nuages qui n’ont plus d’quoi On dirait d’la barbe à papa, c’est l’printemps Y’a l’vent du nord qu’a pris l’accent Avec Mistral, il passe son temps, c’est l’printemps
Y’a la pluie qu’est passée chez Dior pour s’payer l’modèle Soleil d’Or Y’a la route qui s’fait nationale Et des fourmis qui s’font la malle, c’est l’printemps
Y’a d’la luzerne au fond des lits Et puis l’faucheur qui lui sourit, c’est l’printemps Y’a des souris qui s’font les dents Sur les matous par conséquent, c’est l’printemps
Y’a des voix d’or dans un seul cri, c’est la Sixtine qui sort la nuit Y’a la nature qui s’tape un bol à la santé du rossignol, c’est l’printemps
Y’a l’beaujolais qui la ramène Et Mimi qui s’prend pour Carmen, c’est l’printemps Y’a l’île Saint-Louis qui rentre en Seine Et puis Paris qui s’y promène, c’est l’printemps Y’a l’été qui s’pointe dans la rue Et des ballots qui n’ont pas vu qu’c’était l’printemps. »
« Un baiser, mais à tout prendre, qu’est-ce ? Un serment fait d’un peu plus près, une promesse Plus précise, un aveu qui veut se confirmer, Un point rose qu’on met sur l’i du verbe aimer ; C’est un secret qui prend la bouche pour oreille, Un instant d’infini qui fait un bruit d’abeille, Une communion ayant un goût de fleur, Une façon d’un peu se respirer le cœur, Et d’un peu se goûter, au bord des lèvres, l’âme ! »