Qu’elle est lourde à porter l’absence de l’ami L’ami qui tous les soirs venait à cette table Et qui ne viendra plus, la mort est misérable Qui poignarde le cœur et qui te déconstruit
Il avait dit un jour « lorsque je m’en irai Vers les lointains pays, au-delà de la terre Vous ne pleurerez pas, vous lèverez vos verres Et vous boirez pour moi à mon éternité »
Dans le creux de mes nuits, bien sûr, je voudrais bien Boire à son souvenir pour lui rester fidèle Mais j’ai trop de chagrin et sa voix qui m’appelle Se plante comme un clou dans le creux de ma main
Alors je reste là, au bord de mon passé Silencieux et vaincu, pendant que sa voix passe Et j’écoute la vie s’installer à sa place Sa place qui pourtant demeure abandonnée
La vie de chaque jour aux minuscules joies Veut remplir à tout prix le vide de l’absence Mais elle ne pourra pas, avec ses manigances Me prendre mon ami pour la seconde fois
Elle est lourde à porter, l’absence de l’ami Elle est lourde, l’absence de l’ami
« Tu peux t’faire Cardinal ou danseur Flamenco Voyageur sidéral en capsule Appolo Tu peux t’faire Général dans une mégalopole Magnat du Capital, Judas du Capitole
Tu peux tenir boutique d’idées très avancées Dans les sphères politiques dans les claques du progrès Tu peux t’faire camionneur rouler pendant des heures Tu peux te faire chanteur hurler « Elle est d’ailleurs »
Y a toujours c’est fatal Un moment tout d’un coup Où un parfum de femme Te fait trembler les g’noux
Mais les femmes sont toutes des Lola Elles nous mènent par le bout de leur bas Mais les femmes sont toutes des anges bleus Elles nous mènent par le bout de leurs yeux
Mais les femmes sont toutes des Lola Et pour elles on f’rait n’importe quoi Mais les femmes sont toutes des anges bleus Et pour elles on se crèv’rait les yeux
Et c’est pour ça Charlotte Qu’j’sors avec mes potes Et c’est pour ça Madeleine Qu’j’pars pour une semaine Et c’est pour ça Margot Que j’fais semblant d’être beau Et c’est pour ça ma biche Que j’fais semblant d’être riche
Mais les femmes sont toutes des Lola Elles nous mènent par le bout de leur bas Mais les femmes sont toutes des anges bleus Elles nous mènent par le bout de leurs yeux
Mais les femmes sont toutes des Lola Il faut dire que l’on semble aimer ça Mais les femmes sont toutes des anges bleus Et faut croire que c’est ça que l’on veut
Tu peux t’faire gourou dans une secte branchée Poète à moitié fou ou adjudant pédé Promoteur de mes fesses bétonneur du trottoir Tu peux te faire altesse dans les journaux du soir
Y a toujours un moment Où tu croises en passant Un parfum de bohème Qui vient te dire « je t’aime… »
Mais les femmes sont toutes des Lola Elles nous mènent par le bout de leur bas Mais les femmes sont toutes des anges bleus Elles nous mènent par le bout de leurs yeux
Mais les femmes sont toutes des Lola Et pour elles on f’rait n’importe quoi Mais les femmes sont toutes des anges bleus Et pour elles on se crèv’rait les yeux
Et c’est pour ça Charlotte Qu’j’sors faire une belote Et c’est pour ça Madeleine Qu’j’pars pour Saint-Hélène Et c’est pour ça Margot Que j’me tire en bateau Et c’est pour ça ma biche Que je n’serai jamais riche
Mais les femmes sont toutes des Lola Elles nous mènent par le bout de leur bas Mais les femmes sont toutes des anges bleus Elles nous mènent par le bout de leurs yeux
Mais les femmes sont toutes des Lola Il faut dire que l’on semble aimer ça Mais les femmes sont toutes des anges bleus Et faut croire que c’est ça que l’on veut
Mais les femmes sont toutes des Lola Elles nous mènent par le bout de leur bas Mais les femmes sont toutes des anges bleus Elles nous mènent par le bout de leurs yeux
Mais les femmes sont toutes des Lola Et pour elles on f’rait n’importe quoi Mais les femmes sont toutes des anges bleus Et pour elles on se crèv’rait les yeux…
Quelques flocons sur le sol Larmes de pluie Gouttelettes de rosée Ciel grisé Nuages étirés Soleil caché Un temps incertain Premiers jours de printemps !
« Y’a la nature qu’est tout en sueur Dans les hectares y’a du bonheur, c’est l’printemps Y’a des lilas qu’ont même plus l’temps De s’faire tout mauves ou bien tout blancs, c’est l’printemps Y’a du blé qui s’fait du mouron Les oiseaux, eux, ils disent pas non, c’est l’printemp
Y’a nos chagrins qu’ont des couleurs Y’a même du printemps chez l’malheur Y’a la mer qui s’prend pour Monet Ou pour Gauguin ou pour Manet, c’est l’printemps
Y’a des nuages qui n’ont plus d’quoi On dirait d’la barbe à papa, c’est l’printemps Y’a l’vent du nord qu’a pris l’accent Avec Mistral, il passe son temps, c’est l’printemps
Y’a la pluie qu’est passée chez Dior pour s’payer l’modèle Soleil d’Or Y’a la route qui s’fait nationale Et des fourmis qui s’font la malle, c’est l’printemps
Y’a d’la luzerne au fond des lits Et puis l’faucheur qui lui sourit, c’est l’printemps Y’a des souris qui s’font les dents Sur les matous par conséquent, c’est l’printemps
Y’a des voix d’or dans un seul cri, c’est la Sixtine qui sort la nuit Y’a la nature qui s’tape un bol à la santé du rossignol, c’est l’printemps
Y’a l’beaujolais qui la ramène Et Mimi qui s’prend pour Carmen, c’est l’printemps Y’a l’île Saint-Louis qui rentre en Seine Et puis Paris qui s’y promène, c’est l’printemps Y’a l’été qui s’pointe dans la rue Et des ballots qui n’ont pas vu qu’c’était l’printemps. »
Ce band jazz de la Mauricie, au Québec, partage avec son public sa passion pour un jazz aux accents tantôt plus pop, tantôt plus funky, lounge ou latins.
« Je n’ai pas peur de la route Faudrait voir, faut qu’on y goûte Des méandres au creux des reins Et tout ira bien là Le vent nous portera
Ton message à la Grande Ourse Et la trajectoire de la course Un instantané de velours Même s’il ne sert à rien va Le vent l’emportera
Tout disparaîtra mais Le vent nous portera
La caresse et la mitraille Et cette plaie qui nous tiraille Le palais des autres jours D’hier et demain Le vent les portera
Génétique en bandoulière Des chromosomes dans l’atmosphère Des taxis pour les galaxies Et mon tapis volant, dis? Le vent l’emportera Tout disparaîtra mais Le vent nous portera
Ce parfum de nos années mortes Ce qui peut frapper à ta porte Infinité de destins On en pose un et qu’est-ce qu’on en retient? Le vent l’emportera
Pendant que la marée monte Et que chacun refait ses comptes J’emmène au creux de mon ombre Des poussières de toi Le vent les portera Tout disparaîtra mais Le vent nous portera »
Oh prenez garde à ceux qui n’ont rien Chante chante un petit oiseau malin Qui mont au ciel, qui plane et qui pique Au-dessus des royaumes et des républiques
L’oiseau malin regarde et voit Les monarques et leurs secrets Qui lancent dans les palais d’état Les ordonnances et les décrets Masters and servants Que leurs salons protégés N’entendent pas l’oiseau qui chante N’entendent pas l’oiseau chanter Pressentant comme un danger
Oh prenez garde à ceux qui n’ont rien Qu’on a laissé au bord du chemin Rêveurs rêvant le monde meilleur Ils voient la colère monter dans leurs coeurs
Oh prenez garde à ceux qui n’ont rien Chante chante un petit oiseau malin Qui mont au ciel, qui plane et qui pique Au-dessus des royaumes et des républiques
L‘oiseau malin regarde et voit Les financiers dans leurs mystères Qui jouent sur les écrans plasma L’argent que tant de gens espèrent Masters and servants De leurs bureaux protégés
N’entendent pas l’oiseau qui chante N’entendent pas l’oiseau chanter Pressentant comme un danger
Oh prenez garde à ceux qui n’ont rien Qu’on a laissé au bord du chemin Rêveurs rêvant le monde meilleur Ils voient la colère monter dans leurs coeurs
Oh prenez garde à ceux qui n’ont rien Chante chante un petit oiseau malin Qui mont au ciel, qui plane et qui pique Au-dessus des royaumes et des républiques
Le monde de demain Il est dans leurs mains Les mains de ceux qui n’ont rien Dans leurs mains
Oh prenez garde à ceux qui n’ont rien Qu’on a laissé au bord du chemin Rêveurs rêvant le monde meilleur Ils voient la colère monter dans leurs coeurs
Oh prenez garde à ceux qui n’ont rien Chante chante un petit oiseau malin Qui mont au ciel, qui plane et qui pique Au-dessus des royaumes et des républiques
« Tu dis que les mots d’amour ne servent à rien Qu’on devrait vivre sans penser à demain Qu’on n’a pas le temps du malheur Qu’on n’a pas le temps pour le malheur
Tu n’as pas de livre sur ton étagère Tu ne connais ni ton nom ni ton père Qu’on a le droit au bonheur Qu’on a le droit au bonheur
Et j’ai marché dans le désert, dans le fond de la mer Et je n’ai rien connu d’aussi beau que toi Et j’ai vu le désert et le fond de la mer Je n’ai rien connu d’aussi beau que toi
Tu dis qu’au fond de toi, tu es encore un enfant Qu’il existe un endroit au bord de l’océan Où le seul projet, c’est l’espoir Où le projet, c’est l’espoir »
« Tu dis qu’il faudrait débrancher les villes Qu’il suffit d’avoir un arbre quelque part Qu’on pourrait atteindre l’autre rive Qu’on pourrait atteindre la rive
Et j’ai marché dans le désert, dans le fond de la mer Et je n’ai rien connu d’aussi beau que toi Et j’ai vu le désert et le fond de la mer Je n’ai rien connu d’aussi beau que toi
Tu dis que c’est la toute dernière chance Avant que ne s’efface notre enfance Qu’on a attendu le bonheur Qu’on a attendu le bonheur
Tu dis que nous sommes deux coeurs solitaires A passer cette vie sous une serre A espérer dans le noir A espérer dans le noir
Et j’ai vu dans le désert, dans le fond de la mer Et je n’ai rien connu d’aussi beau que toi Et j’ai vu le désert et le fond de la mer Je n’ai rien connu d’aussi beau que toi »
« La vie est fragile On danse sur un fil Quand l’âme vacille Dis, est-ce que ça vaut le coup de se relever? Si l’évidence après tout c’est de se laisser tomber Oui, ta différence est belle Et la beauté s’y révèle Je te prête le bleu du ciel, un peu de rose pour la vie Et tu colores de pastel les étoiles gauches de nos nuits Leurs lueurs te sont fidèles Je le lis dans tes prunelles Comme toi, je sais que La vie est fragile On danse sur un fil On erre à l’air libre On cherche un équilibre Et tu choisis les couleurs à mettre dans nos sillons Quand tu dessines le bonheur, tu luttes avec tes crayons Toutes les peintures t’émerveillent C’est vrai qu’elles te donnent des ailes…
« Un jour tu dictes nos pas L’autre tu redores le monde Et quand tu souris, p’tit gars Toutes les barrières s’effondrent Toi, dont les mots me surprennent Sais-tu, oh, combien je t’aime? Comme toi, je sais que La vie est fragile On danse sur un fil On erre à l’air libre On cherche un équilibre La vie est fragile On danse sur un fil Quand l’âme vacille On peut perdre l’équilibre Et comme un courant d’air Tu te laisses porter L’espoir en bandoulière Tu voyages léger Mon extraordinaire, vivre à tes côtés C’est changer de repères, c’est réinventer La vie est fragile On danse sur un fil Quand l’âme vacille On peut perdre l’équilibre La vie est fragile On danse sur un fil On erre à l’air libre On cherche un équilibre La vie est fragile On danse sur un fil Quand l’âme vacille On peut perdre l’équilibre La vie est fragile On danse sur un fil Quand l’âme vacille On cherche un équilibre La vie est fragile On danse sur un fil Quand l’âme vacille On peut perdre l’équilibre… »
J’ai fait mon sac cent fois Jamais sûr d’être au bon endroit J’regarde le monde et j’m’y fais pas Immonde et sublime à la fois J’me pose mille questions par jour J’suis au tiers du parcours Est-ce que vivre vieux Vaut le détour ?
On veut marquer l’histoire, manger le monde Hanter les mémoires L’ego s’égare alors on tombe À travers le miroir De jeune et docile, on finit fossile Est-ce que penser à demain est utile ? Ou dérisoire
J’suis prêt à m’battre encore mille ans Et j’vais l’faire pour mes enfants Avant j’avais jamais peur Puis j’suis devenu parent J’ai peur de l’avenir Non pas du mien mais du leur Non pas des liens mais du pire Montent les mers, fanent les fleurs
Les anciens nous enseignent, les gamins les emmerdent et tout ça ne changera pas C’est fini l’élève, fini les rêves, fini les « dis, papa » Toi qu’as vécu mille vies, qu’est-ce qu’en t’en dis ? Est-ce que la vie se vit au paradis ? Ou ici-bas ?
Maintenant mais pas après Chéris l’instant, balaie le passé Certains voudraient vivre vieux C’est une erreur, faut vivre mieux Maintenant mais pas après Chéris les gens, balaie les regrets Certains voudraient vivre vieux Moi, j’ai pas l’heure, tant mieux
J’ai fait mon sac cent fois Un jour, on l’fera pour moi Et j’le saurai même pas Mais ce sera la dernière fois J’y pense jamais, pourtant j’devrais Pourtant je sais que j’vais pleurer Si j’ai rien vécu d’ici-là
Donnez-moi d’être pardonné Jetez-moi si j’ai rejeté À quoi bon le pouvoir des mots S’il ne sert au devoir d’aimer Pour garder l’ivresse de ma jeunesse Pour tenir mon cœur allumé Dis-moi le secret
C’est maintenant mais pas après Chéris l’instant, balaie le passé Certains voudraient vivre vieux C’est une erreur, faut vivre mieux Maintenant mais pas après Chéris les gens, balaie les regrets Certains voudraient vivre vieux Moi, j’ai pas l’heure, tant mieux
Certains voudraient vivre vieux Moi, j’veux partir Heureux
« D’où vient ce vertige ? En l’an 3000 et des poussières On s’arrache de la terre Dans les vapeurs cosmiques A la soute les ombres malsaines A la proue notre vierge noire et querelleuse Brutale et païenne Ouvre la voie des cieux intergalactiques 00 zen
Explorons les sources divines De notre moi profond Allons chasser les perles les trésors enfouis De nos presqu’iles Rêvons glorieusement en samadhi Soleil des anges qui nous murmurent Dans le silence 00 zen »
To be or not to be It doesn’t matter You are the universe , now ! Now ! 00 zen
A fond de cale Hissez les voiles Embarquez pour les contrées lointaines Que l’amour soit notre emblème Et la terre notre signe 00 zen
To be or not to be It doesn’t matter You are the universe , now ! Now ! 00 zen
Oh la la la vie en rose Le rose qu’on nous propose D’avoir les quantités d’choses Qui donnent envie d’autre chose Aïe, on nous fait croire Que le bonheur c’est d’avoir De l’avoir plein nos armoires Dérisions de nous dérisoires car
Foule sentimentale On a soif d’idéal Attirée par les étoiles, les voiles Que des choses pas commerciales Foule sentimentale Il faut voir comme on nous parle Comme on nous parle
Il se dégage De ces cartons d’emballage Des gens lavés, hors d’usage Et tristes et sans aucun avantage
On nous inflige Des désirs qui nous affligent On nous prend faut pas déconner dès qu’on est né Pour des cons alors qu’on est Des Foules sentimentales Avec soif d’idéal Attirées par les étoiles, les voiles Que des choses pas commerciales Foule sentimentale Il faut voir comme on nous parle Comme on nous parle
On nous Claudia Schieffer On nous Paul-Loup Sulitzer Oh le mal qu’on peut nous faire Et qui ravagea la moukère Du ciel dévale Un désir qui nous emballe Pour demain nos enfants pâles Un mieux, un rêve, un cheval
Foule sentimentale On a soif d’idéal Attirée par les étoiles, les voiles Que des choses pas commerciales Foule sentimentale Il faut voir comme on nous parle Comme on nous parle